“Malheureusement pendant l’élaboration du magazine un membre du secrétariat de la rédaction a décidé d’écrire une légende ridicule sur la photo d’une femme membre du club.” “Cette légende n’est pas drôle ou représentative de la façon dont nous faisons notre travail. Malheureusement dans la précipitation du bouclage du magazine les autres membres de l’équipe ne l’ont pas vue et ça a été envoyé à l’impression. Je voudrais m’excuser sans réserve auprès de la cycliste de la photo, du Hinckley Cycle Racing Club et de nos lecteurs. C’est un épouvantable manque de jugement d’un individu et non le reflet de la culture de la rédaction de CW.”
Enseignement :
Sexisme encore une fois.
Enseignement :
Toujours apprendre de ses précédentes crises, Air France avait eu pareil pour Fukushima.
71. Sephora
Lieu d’où survient la crise : Twitter
Lieu de mécontentement : Twitter / Facebook
Niveau de crise : 1
Pour le lancement de la gamme de maquillage de Rihanna, deux personnes ont été choisies comme égéries. Il s’agit de Sananas et Sandréa. Or, ces deux personnes sont de couleurs blanches. Sur Twitter, les internautes ont alors accusé Séphora de racisme et ont lancé un appel au boycott.
Enseignement :
Toujours pensés à tous les arguments et toutes les sensibilités.
72. Nathan
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Twitter / Facebook
Niveau de crise : 2
Dans un de ses manuels scolaires, l’éditeur Nathan a glissé un problème mathématique sur les migrants :
Cela a fait vivement réagir sur Facebook et sur Twitter. A tel point, que l’édition Nathan a décidé de retirer cette version problématique.
Enseignement :
Le framing actuel fait qu’il est difficilement possible que l’exercice ne soit pas lu selon le contexte du moment.
73. La première plantation
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Twitter / Facebook
Niveau de crise : 2
Mauvais passage médiatique pour un bar à cocktail de Lyon qui a fait un éloge de la colonisation dans un article de presse notamment par :
Mon nom, La Première Plantation, est une référence aux plantations de canne à sucre (le rhum en est issu) dans les colonies françaises. Je cherche à retranscrire l’esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l’on savait recevoir. »
Cela a fait réagir de nombreuses personnes qui ont réagi avec beaucoup de hargne, des menaces de mort ayant été proférées. Suite au bad buzz, ils vont changer le nom et le logo.
Enseignement :
Impréparation des propos par rapport à un journaliste couplé à l’ignorance historique mène à un coup de chaud.
74. Le Medef
Lieu d’où survient la crise : Twitter
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Le Medef a lancé une campagne qui a vite tourné court sur l’école, avec un slogan : “si l’école faisait son travail, j’aurais du travail”
Dans un premier temps, le MEDEF assume en déclarant que les enseignants ne doivent pas le prendre pour eux, mais que c’est l’éducation nationale qui est dans le viseur. “C’est bien l’école d’aujourd’hui qui débouche sur un chômage de masse des jeunes français, une éducation trop académique et pas assez professionnelle.” Ensuite, ils rétropédalent via un tweet :
Enseignement :
Il faut se préparer à aller au bout de son idée.
75. SNCF
Lieu d’où survient la crise : Twitter
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Un contrôleur de la SNCF aurait demandé son ticket d’invalidité à Philippe Croizon.
Du coup, la polémique monte contre la SNCF. De son côté, Philippe Croizon déclare : “Je voulais prendre les choses avec humour et ne pas en arriver à des insultes. Ce monsieur a peut-être eu une mauvaise journée, il est peut-être fatigué je n’en sais rien.” Il a eu le coup de fil de Guillaume Pepy pour lui présenter ses excuses. De son côté, la SNCF rappelle sur Twitter : “Bien que cette demande paraisse incongrue, le contrôleur se devait de vérifier le taux de réduction accordé à votre accompagnateur”
Enseignement :
Le framing posé par l’énonciateur au début décide de ce dont on discute.
76. RichMeetBeautiful
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Une publicité sexiste va être diffusée à l’entrée de l’Université Libre de Bruxelles :
Celle-ci met en scène la prostitution des étudiants et a donc fait vivement réagir politiques, médias et citoyens. Le PDG du site en joue énormément :
“La Belgique est l’un de nos 5 principaux marchés prioritaires, c’est pourquoi nous avons choisi d’utiliser un marketing de masse. Nos recherches montrent que la Belgique s’intéresse fortement à ce tout nouveau concept de rencontres en ligne. Le mois prochain, 10 voitures arpenteront les rues de Bruxelles en passant prioritairement dans les zones proches d’établissements universitaires pour ensuite nous déployer également vers d’autres grandes villes proches. Dans 2 semaines, j’irai en Belgique pour suivre personnellement notre campagne publicitaire de masse qui utilisera les radios, les télévisions, internet, etc. pour plus d’efficacité. Depuis notre lancement, nous avons constaté que la Belgique s’est fortement intéressée à notre site. Nous estimons enregistrer 300 000 inscriptions de membres belges d’ici la fin de l’année 2018”
Enseignement :
Il cherchait vraisemblablement cela à l’origine. Et il l’a eue : la visibilité.
77. Adidas
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Instagram / Twitter
Niveau de crise : 1
Adidas a utilisé une mannequin qui ne se rasait pas les poils ce qui n’a pas manqué de faire réagir sur le profil Instagram de la personne. Traitée de féministe, de moche et de “dégueulasses”, on peut dire que l’initiative n’a pas laissé de marbre bon nombre d’internautes.
Couplé à la publicité, Adidas a donc eu ce que la marque était venue chercher : du buzz.
Enseignement :
Provocation + sujet de société + réactions des réseaux sociaux = articles de presse à la clé.