Nous abordons désormais le mois d’octobre, un mois avec beaucoup de crises internationales se déroulant sur plusieurs continents (USA, Afrique, Chine, Europe) avec beaucoup de crises basées sur les valeurs d’égalité. Graphique réalisé avec Talkwalker Discovery.
78. Marathon de Bruxelles
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Le marathon de Bruxelles a suscité une polémique sur les réseaux sociaux en raison des primes de victoires des runners. Pour le champion des hommes, celui-ci reçoit 1000 euros tandis que la gagnante ne reçoit que 300 euros.
L’ensemble fera bien réagir les réseaux sociaux belges pour atteindre la presse :
De plus des politiques ont également fait des déclarations sur la chose.
Finalement, l’organisation a décidé de donner les mêmes prix aux deux gagnants.
Enseignement :
La force du montage image est fort, couplé aux politiques, cela fait bouger les lignes.
79. Dove
Lieu d’où survient la crise : Facebook
Lieu de mécontentement : Twitter / Facebook
Niveau de crise : 1
l’entreprise Dove a été traitée de raciste à cause d’une publicité. À travers un spot publicitaire de 30 secondes, Dove montrait des femmes de différentes tailles, formes et couleurs de peau. La volonté de la marque était de promouvoir la beauté pour toutes les femmes, peu importe leur couleur. Mais un montage, réalisé à des fins politiques par une militante, a figé une image qui hors contexte est très gênante et dénature le message du spot publicitaire de la marque.
Pourtant face à la montée des commentaires négatifs sur les réseaux sociaux, Dove a « rétropédalé » sans raison et sans essayer de faire valoir son point de vue.
Enseignement :
Cet exemple prouve un constat de plus en plus flagrant : les entreprises cèdent un peu trop facilement aux sirènes hurlantes des réseaux sociaux. Même si ce n’est pas facile, les entreprises doivent reprendre leurs droits et pouvoir décider si elles sont ou non en crise. Ce n’est pas le bruit sur les réseaux sociaux ou une déclaration externe qui décident qu’une société est en crise. Il faut que l’état de crise reste un pouvoir interne de l’organisation.
80. L’Oréal
Lieu d’où survient la crise : Mail
Lieu de mécontentement : Facebook
Niveau de crise : 1
Une blogueuse du Marco a été “body shamé” par mail interposé. En effet, une employée de Maybelline de L’Oréal a envoyé un mail par erreur à la blogueuse dont elle se moquait.
La blogueuse a ensuite divulgué l’échange via Facebook et son blog, assurant le lot de visibilité.
Enseignement :
Cas rare qui me rappelle le cas de H & M qui avait envoyé par erreur un mail à une journaliste de France Info !
81. Facebook
Lieu d’où survient la crise : Facebook
Lieu de mécontentement : Facebook / Twitter
Niveau de crise : 1
Pour faire la publicité de son service de réalité virtuelle, Mark Zuckerberg a eu la mauvaise idée de prendre Porto Vecchio, ravagée par l’Ouragan Irma. Celui-ci voulait montrer à quel point la technologie pouvait aider sur place. En lieu et place de cela, le débat a davantage porté sur le tourisme noir, soit le fait de visiter des endroits touchés par des catastrophes naturelles.
Enseignement :
Ca n’aurait pas été Facebook, il n’y aurait pas eu de crise.
82. Nivea
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Une publicité de Nivea va être taxée de racisme. Celle-ci a été diffusée au Nigéria, au Ghana, au Cameroun et au Sénégal et propose d’éclaircir la peau :
“J’ai besoin d’un produit en lequel je peux avoir confiance pour restaurer la clarté naturelle de ma peau” dit l’égérie dans la vidéo diffusée. Alors qu’elle a été diffusée en mai, elle revient dans l’actualité au mois d’octobre.
La marque répondra :
” Nous avons récemment noté les inquiétudes sur les réseaux sociaux de certains consommateurs concernant notre communication au Ghana pour le lait Nivea Natural Fairness. Nous aimerions souligner que cette campagne ne veut en aucune façon rabaisser ou glorifier les besoins ou préférences (…) en matière de soin de la peau.”
Ils ont enlevé les publicités suite à la polémique.
Enseignement :
Encore un cas d’internationalisation du bad buzz.
83. Ernst & Young
Lieu d’où survient la crise : Snapchat
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Un employé de Ernst & Young diffusera une vidéo sur Snapchat où il tient des propos particulièrement racistes. Celle-ci sera rapidement de manière exponentielle pour atteindre plus de 20 000 partages. Dans celle-ci, accompagné d’un autre, il dit qu’il faut mettre les personnes de couleur caca dans des cages. LA pression sur Ernst & Young devenant de plus en plus grande, elle communiquera :
Enseignement :
Cas rare de crise Snapchat !
84. Ikea
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Une publicité d’Ikea en Chine suscitera la polémique, car elle faisait en quelques sortes la promotion de la femme seule. Ikea répondra :
Ce spot a tenté de montrer qu’Ikea peut aider ses clients à convertir facilement et à moindre coût un salon classique en un endroit de fête. Ikea encourage les personnes à adopter des styles de vie différents, et cela se reflète dans nos produits et nos fournitures pour la maison. L’égalité des sexes et un élément fondamental dans la culture et les valeurs d’Ikea, que nous partageons avec tous.
Enseignement :
Les facteurs culturels sont des composantes importantes dans la construction des bad buzz.
85. Kellogs
Lieu d’où survient la crise : Offline
Lieu de mécontentement : Twitter
Niveau de crise : 1
Les internautes ont accusé Kellogg’s de racisme parce que sur le visuel d’une de ses boîtes le seul personnage à travailler est un personnage de couleur.
La marque répondra : Kellogg is committed to diversity & inclusion. We did not intend to offend – we apologize. The artwork is updated & will be in stores soon.
Enseignement :
Les facteurs culturels sont des composantes importantes dans la construction des bad buzz.