Il y a presque un an, j’étais à Mulhouse pour l’édition 2013 de l’Erepday. J’y étais invité par Christophe Thil, qui m’avait repéré à une conférence à Bruxelles où nous étions tous deux intervenants.
Erepday 2013
Venu de ma Belgique (ce qui ne manqua pas d’être dépeint dans une caricature), et armé de mes 62 followers, mon but était tout d’abord d’apporter une base théorique à un domaine que certains consultants s’étaient approprié sans aucune base théorique et qui servait aux agences de communication et consultants de machine à faire peur aux entreprises pour fournir des services de community management.
Tout de blanc vêtu, j’allais même plus loin en disant que le bad buzz était une opportunité pour les entreprises. Continuant dans mon optimisme, j’expliquais même la possibilité de faux bad buzz.
À ce moment, l’idée même d’un faux bad buzz créé de toute pièce était une nouveauté. J’avais théorisé tout cela en mars, alors qu’aucun cas n’était encore survenu. (mis à part peut-être l’homme nu de la Redoute)
Depuis la théorisation, les cas se sont succédé. (Stromae, Monopoly, Carambar, Numéricable, etc.) J’ai même du rendre mes images plus petites pour que les cas s’empilent sur les slides d’une version remaniée pour une conférence au Café Numérique de Bruxelles.
À ma grande surprise, l’ensemble de la présentation avait plu à un tel point que mon nom (pourtant pas le plus facile à écrire) était présent dans l’infographie des mots-clefs de Linkfluence. La présentation se trouvait première dans le TOP 5 des choses qui ont le plus plu.
Erepday 2014
Depuis, la pensée selon laquelle le bad buzz n’était peut-être pas si grave a pris de l’ampleur et certains ont peut-être cru que tout était permis au nom d’une visibilité éphémère. Pour comprendre le phénomène, il faut revenir sur l’histoire des crises 2.0.
Voilà, en effet, 10 ans que le premier cas de crise 2.0 est survenu. L’entreprise (Kryptonite) qui l’avait vécue n’y avait pas survécu. Aujourd’hui, nous en sommes à plus de 175 cas dont près de la moitié d’entre eux sont survenus au cours de l’année écoulée, soit plus d’une crise 2.0 par semaine.
Dès lors, ces crises 2.0 ont-elles encore du sens pour les entreprises ? Comment ces dernières peuvent-elles apprendre de ces crises ? Que nous disent-elles sur notre société ? Voilà à quoi je m’efforcerai de répondre à l’aide d’une présentation qui durera 30 minutes.
Au cours de celle-ci, je commencerai par montrer la courbe des cas ainsi que les chiffres d’incidence des crises selon la typologie des niveaux de crise que j’ai présentée l’année passée.
J’exposerai ensuite mes travaux de l’année écoulée sur la théorie de la réputation. Ou se place l’e-réputation ? Parle-t-on d’image ? Quelle incidence sur les marques. Est-ce que l’engagement et la position SEO font partie de la réputation ? Tout sera expliqué en une seule slide autoporteuse.
Je passerai ensuite au sens que les entreprises doivent donner à ces crises 2.0. Comment se déroule-t-elle ? Quel est leur impact ? Quelles sont les erreurs à ne pas faire lorsqu’on tire les enseignements d’une crise 2.0 ?
Je finirai la présentation sur ce que les crises 2.0 nous disent sur notre société et surtout ce qu’elles nous disent sur les consommateurs. N’y a-t-il d’ailleurs pas des techniques de communication nouvelles à développer en observant les comportements sociaux en œuvre lors des crises 2.0 ? Mon opinion est que oui et je développerai le concept d’artefact de communication en long et en large.
Je vous garantis donc que cette présentation sera meilleure que celle de l’année passée et que si Christophe Thil reçoit des commentaires qui vont dans le sens contraire, je le dédommagerai en lui fournissant une bière belge !
Si cela vous donne l’eau à la bouche, sachez que l’erepday se déroule à Mulhouse le 19 juin 2014 et que l’événement est gratuit. J’espère vous y voir et échanger avec vous. On m’a également soufflé dans l’oreille que les tickets commençaient à manquer et que l’on était désormais proche des 400 spectateurs.
Si vous voulez encore assister à la conférence, c’est par ici que cela se passe !
Il y a également d’autres intervenants de qualité comme Camille Alloing, Damien Douani, Jacinthe Busson, etc.