L’été touche à sa faim et je me suis surpris à adopter un autre comportement. Moi grand gourmand d’information, sans cesse avide d’être au courant des choses qui se passe dans le monde qui m’entoure, cela fait une semaine que je n’avais plus regardé un journal télévisé alors que d’habitude, j’en regarde au moins 3 par jours. ( Spécificités d’avoir un journal belge à 19h et 19h30)
Si ce lent comportement s’est immiscé en moi, ce n’est pas uniquement par overdose d’images, mais surtout par le non-sens qu’elles apportent
I. Introduction
Cela a commencé par des accidents d’avion où, au nom de l’image et de l’information, on m’a offert les corps calcinés, sans doute pour me prouver qu’ils étaient bien morts, et bien cramés.
Nous avons ensuite enchaîné sur Gaza et sa guerre sans fin où chacun des camps se livre à une bataille de l’image où au nom de l’information, il faudrait nous montrer chaque jour un quota de cadavres d’enfants comme pour nous prouver qu’une guerre existe.
Gaza, Irak, Syrie, Etat islamique, Ebola et accidents d’avion
Toujours plus vite
Ce reporter en herbe, armé d’un smartphone, se croyant journaliste parce qu’il relate les faits en un instant T au plus proche de l’action lorsque
Toujours plus proche
Toujours plus fort