Ca y est, après une tentative de la photo de quatre cadavres de réfugiés qui n’a pas porté ses fruits, on a enfin eu la photo d’un enfant mort en une des journaux. De quoi raviver ceux qui veulent que les choses bougent. Pourtant, je crois fort que l’on n’aura jamais le “shift” d’opinion que la situation changera. J’irai même plus loin en disant que l’on se trompe de combat.
L’utilisation du choc en communication
Dans un monde où le flux d’informations est sans cesse de plus en plus conséquent, les stratégies de communication sont diluées et obtenir l’attention des gens est devenu un véritable défi. Dès lors, des chercheurs et professionnels en communication ont décidé d’utiliser le choc soit quelque chose qui vise à provoquer et jouer sur l’émotion, en opposition aux stratégies de persuasion qui jouerait sur la raison. Du coup, le choc a été une véritable arme utilisée par les associations non gouvernementales. Greenpeace en est d’ailleurs le parfait exemple. Le but est de choquer l’opinion publique pour qu’elle se désolidarise de ce qui est dénoncé. L’objectif est clairement de faire responsabiliser le récepteur et de l’encourager à prendre ses responsabilités. Va alors se créer une nouvelle discipline de la publicité : le shockvertising. Le but est de provoquer la polémique pour que l’on en parle , en bien ou en mal mais aussi pour sensibiliser le public. Ce modèle fonctionne sur :
Le sexe : le sexe fait toujours vendre et attire l’attention.
Le trouble : on va chercher à créer un sentiment de trouble chez le récepteur. Souvent, on utilise alors le morbide, le sang, le glauque.
La confusion : on cherche à provoquer l’incompréhension chez le récepteur afin que la seule réaction possible est un : “WTF”
L’humour :